
On se trouve souvent avec une sensation d’irrésolution lorsqu’il s’agit d’entamer une tâche lourde. On s’attarde à réfléchir tellement, qu’on finit par tout lâcher. C’est exactement comme s’échauffer 1 heure pour un match, et n’en jouer que 10 minute. Alors dites-moi, accepterez-vous toujours de mettre votre personne en substitution ?
Bonne nouvelle : Vous êtes titulaire !
Toutefois, tout titulaire risque le banc de touche, voici ce qui se passe quand on est en vient, et quand on se trouve spectateur de notre propre vie.
On se perd souvent dans un cercle vicieux qui se détermine comme suit :
1. La phase du paresseux motivé.
Cette phase est souvent la plus tenante, car c’est l’ouverture de ce cercle vicieux.
Le principe est aussi simple que vrai : une fois on a plusieurs petites tâches qui s’accumulent à un certain rythme élevé on a tendance à les faire retarder avec un alibi tenace et motivant :
« Je vais laisser le rythme s’installer pendant que je contemple d’en haut ce qui se passe, pour enfin savoir comment le gérer. »
Dommage, tout se passe en bas ! Mais on ne descend pas souvent, on ne met pas nos pieds sur terre quand il s’agit de courir, car on aime toujours voler.
Sans doute, vous-même après avoir lu cette dernière phrase vous avez été tenté encore une fois, c’est une idée miraculeusement motivante. Mais ce qu’on méconnait souvent, est que cette idée s’estompe dès que la paresse augmente. Le paresseux motivé ne le devient plus quand le rythme atteint un certain niveau et que les tâches ont commencés à s’alourdir, car une autre idée s’installe instinctivement au fur et à mesure :
Il ne me reste plus de temps pour gérer comme il faut, alors je ne ferais rien car après tout rien ne sera bien fait, je ne fais que perdre mon temps encore.
Le génie n’est qu’un 1% d’inspiration et 99% de transpiration, Thomas Edison l’a bien dit. Ce que je confirme autrement :
Si vous ne savez pas faire un nœud, on essayera tant bien de vous motiver mais vous ne saurez toujours pas le faire, si on ne vous montre pas comment !
Faites analogie maintenant avec le tas de nœuds que vous avez à faire dans votre vie, et dites-vous qu’il ne s’agit pas juste de les penser mais plutôt de les faire !
2. La phase du perfectionniste plaintif
Quand les choses débordent, la phase du paresseux motivé nous renvoie au fur et à mesure vers une structure paradoxale, jusqu’à succomber subitement au perfectionnisme comme unique remède à notre démobilisation, en voulant tout faire et surtout tout bien faire. Ainsi, on devient noué dans cette sensation paranoïaque, qu’on perd toujours notre temps car après tout c’est toujours trop tard. Cette pensée du Tout-ou-Rien est parmi les symptômes alarmant de la malédiction.
Le résultat ? On n’arrête jamais de se plaindre, de dimensionner le problème comme infiniment expansible, et le temps comme un parfait chasseur dont nous sommes une parfaite proie.
Ainsi, le fait de se plaindre constamment fait joindre les deux extrémités du cercle, que j’appelle le cercle de limitation. Notre vision des choses devient aussi restreinte, au point que si on essaye de regarder un peu loin, pour voir un peu comment les autres gèrent leurs tâches, ils finissent souvent par nous repousser, nous intimider, et renverser nos croyances. Ce qui est tout à fait naturel car on a succombé à l’attitude du perfectionniste plaintif, ce qui est traduit par autrui bien évidement d’une façon différente : vous n’êtes vu que comme le perplexe, le bizarroïde, et au meilleur des cas : l’indiscret.
En effet, le fait de se plaindre est souvent vu comme de la manipulation indirecte surtout quand on le fait n’importe où, n’importe quand, et devant n’importe qui.
Ce qui est malheureux est que cette attitude est conçue par plusieurs, dans de nombreuse cultures et notamment la nôtre, comme un jeu de fourbe pour dissuader le mauvais œil. Une pensée bien répandu dans notre société et qui fait toujours accroitre ce mal être intrinsèque (intérieur) qu’extrinsèque (extérieur).
Conclusion
Enfin La motivation est une sensation, et non pas un sentiment, c’est un état d’esprit. Et l’esprit est tel un gaz : il change de forme et se disperse facilement, on ne peut que le ranger temporairement dans une bouteille, car après tout, un jour ou l’autre on doit ouvrir cette bouteille. D’ailleurs, c’est là qu’on distingue les personnes charismatiques des autres, à leur capacité à bien savoir ranger leur état, mais surtout dans les bonnes bouteilles.
Le paresseux motivé alors range son état émotionnel dans une bouteille, mais dommage, sans bouchon
Alors motivez-vous autrement, motivez-vous en passant à l’action plutôt que la contemplation. Assez de ces plans défensifs, les tâches habituels sont souvent de nature mécanique, c’est à dire ne demandent qu’une exécution directe, voir machinale, attaquez les, et si vous tombez sur des tâches qui demandent tant de réflexion alors au lieu de les entasser, pensez à les résoudre à plusieurs, en d’autre terme, au lieu de se plaindre devant les autres, amenez les autres à penser, à réfléchir avec vous et vos tâches seront réduite à rythme aussi élevé que leur apparition et cela quel que soit le type de la tâche finalement.
Une tâche lourde, est avant tout un défi, une expérience qui vous fera avancer. J’espère que cet article n’était pas très lourd, en tout cas vous avez avancé jusqu’à sa fin. Prenez votre souffle, vous êtes sur le début d’une bonne voie, car vous êtes désormais un actif motivé !
Review Comment arrêter la procrastination ?.